Romina de Novellis
La Gabbia (la cage)
Mai 2012
Une femme nue enfermée dans une cage carrée, 200 roses à ses pieds.
Une dimension claustrophobe de l’être femme, métaphore des relations de domination. Les spectateurs seront témoins de ce corps qui ne veut pas se montrer.
La femme embrochera chaque rose dans les trous de la cage, elle disparaîtra petit à petit derrière un mur de 200 roses qui fabriquera elle-même. Le geste, répétitif et lent, est symbolique de sa faiblesse mentale du à la fatigue et l’ennui d’un temps infini, comme une bête enfermée. Le mur de roses empêchera aux spectateurs de pouvoir la garder sous observation perpétuelle. La femme se sauvera par asphyxie, suffocation d’elle-même, suppression de son corps et de son esprit à travers un acte poétique et tragique en même temps.
Un travail sur l’univers mental de la femme, sur ses peurs et ses émotions. Ce qui restera à la fin de la performance est la trace du geste, souvenir d’une présence féminine : un cube de 200 roses abimées et l’ombre d’un corps qu’on entreverra derrière les fleurs.
Pendant toute la durée de la performance, Mauro Bordin en prise de vue directe s’occupera de l’installation vidéo et en même temps des photos polaroids faites durant l’action.
2012 | Corps Paysages Mutations, exposition de Christine Barbe à Inception Gallery, photos et vidéo d’après Le Baptême performance de Romina De Novellis
2012 | La Veglia : Paris, chez Marc Lenot, Les Lunettes Rouges
2012 | La Multiplication : Beyrouth, à Hamra, Zico House – centre d’art contemporain