Beaux-Arts de Paris, édition 2024

Sous le terme générique de « Suffragettes de l’art », Anaïd Demir désigne les premières artistes militantes du monde de l’art.
Au XIXe siècle, les femmes n’étaient pas autorisées à franchir le seuil de l’École des Beaux-Arts de Paris pour y suivre un enseignement artistique au même titre que les hommes. Farouchement déterminées à obtenir les mêmes droits que leurs homologues masculins, les femmes mènent une lutte acharnée qui commencera à porter ses fruits au début du XXe siècle.
Aujourd’hui, grâce à ces pionnières, les femmes sont bel et bien présentes dans toutes les franges du monde de l’art. Malgré tout, ces acquis sont perfectibles et méritent d’être surveillés de près.

Ce combat des artistes femmes au XIXe siècle, porte un message d’espoir à l’échelle du monde, celui qu’aucune cause n’est vaine et valent la peine d’être défendues. L’acharnement, le courage, le désir, l’engagement … sont les premiers moteurs du changement.

Critique d’art, commissaire d’exposition et autrice, Anaïd Demir écrit pour des catalogues d’art et a collaboré à de nombreux magazines (Technikart, Le Journal des Arts, Art Newspaper, Beaux-Arts Magazine…), à la radio ( Nova, FG…) ou pour la télévision (Direct 8). Elle travaille actuellement à la rédaction du magazine Les Inrockuptibles. Elle a également publié trois romans ancrés dans le monde de l’art : Le Dernier jour de Jean-Michel Basquiat (Ed. Anabet, 2010), Joconde Intime (Ed. Léo Scheer-Laureli, 2011) et Maison-mère (Ed. Plon, 2022).
Son dernier ouvrage, Les Suffragettes de l’art ou L’entrée des femmes à l’École des Beaux-Arts (Ed. Beaux-Arts de Paris, 2024) relate la longue lutte des femmes artistes pour accéder à l’éducation artistique au même titre que les hommes.